Revue
qui se consacra aux débuts de bandes dessinées, aux
illustrateurs. Cette revue s'attacha à retrouver les débuts
de la BD dans les journaux des débuts du XXème siècle
et de la fin du XIXème siècle. C'est une mine d'informations
pétillantes.
En
mars 1969 dans son numéro 9, Herry Caouissin à la Une
de ce bulletin rapporte comment il apprit avec une profonde emotion
la disparition d'Etienne Le Rallic par Robert Rigot.
Il
dressa ensuite une biographie pleines d'anecdotes, dont voici quelques
extraits :
"Les
illustrations de Le Rallic pour des revues illustrées
pour adultes agaça l'abbé Courtois alors directeur
et animateur de Coeurs Vaillants :
"-
Mon cher ami, lui disait l'abbé, voyons, je vous comble
d'histoires de saints à illustrer. Renoncez donc aux...
autres !
"Le Rallic riait et faisait remarquer que ces dessins
là, il ne les signait pas."
"- Oh ! pas besoin de votre signature pour y reconnaître
le dessinateur de Coeurs vaillants retorquait l'abbé,
qui bon prince, faisait un geste de la main esquissant une
absolution !"
|
Dès
l'âge de deux ans, il dessinait.
Humble
Le Rallic se défendait de cette virtuosité :
"Tout dépend du sujet. Ainsi lorsqu'il y a des foules,
ça demande naturellement plus de temps. Et puis ajoutait-il,
il ne suffit pas d'un bon crayon, d'une bonne plume, d'un excellent
bristol. Il me faut aussi ceci..." Et il allumait sa bouffarde
! |
Il
n'a pas pu terminer sa "Vie de Saint-Louis" à cause
de sa vue. C'est Robert Rigot son ami et son disciple qui poursuivra
cette oeuvre.